Votre PME rencontre des problèmes de trésorerie ? Voici comment les résoudre

L’un des problèmes que rencontrent le plus souvent les petites entreprises, en Suisse ou ailleurs, est celui des flux de trésorerie. Concrètement, il s’agit du montant total des liquidités qui vont être transférées depuis ou vers votre entreprise. Ce qui explique pourquoi un couac de ce côté peut compromettre votre capacité à faire fonctionner votre entreprise, mais aussi à la développer.

Selon les récentes études menées en Suisse, plus de la moitié des chefs de petites entreprises ont rencontré des problèmes de trésorerie l’année dernière. Et dans près de 40 % des cas, ces problèmes de trésorerie ont pu les empêcher de régler leurs dettes, voir même de verser leur salaire à leurs employés. Ce qui représente plusieurs milliers de personne qui ne sont pas payées en raison d’un problème de trésorerie de leur employeur.

Le plus souvent, cette situation est provoquée par des retards de paiement de la part de vos clients. Mais une baisse de votre chiffre d’affaires, ainsi que des problèmes de gestion de votre comptabilité peuvent aussi être en cause. D’où l’intérêt de vous entourer d’un partenaire de confiance comme une fiduciaire, qui pourra vous apporter des solutions pratiques pour faciliter votre trésorerie.

Les retards de paiement : première cause de faillite pour les PME suisses

Selon les dernières statistiques concernant les prêts contractés par les PME en Suisse, 78 % de celles qui peinent à rembourser leur crédit se retrouvent dans cette situation en raison de retards de paiement de la part de leurs clients. Pour près d’une PME sur 5, les retards de paiement (qui sont souvent le fait d’entreprises plus importantes) menacent leur survie.

Les retards et délais de paiement vont en effet entraîner un cercle vicieux, une baisse du chiffre d’affaires, et des difficultés de trésorerie. Une situation délicate qui peut empêcher les PME de se développer.

En Suisse, les délais de paiement se situent cependant dans la moyenne européenne. Ils sont de 30 jours pour les paiements entre entreprise et particulier (contre 24 jours en Europe), et de 34 jours pour les paiements en B2B (contre 37 au niveau européen.).

Cette situation ne devrait d’ailleurs pas s’améliorer dans un futur proche puisque sur les PME interrogés, une sur 4 estime que leurs clients peuvent encore allonger ces délais de paiement dans les 12 prochains mois. Un constat nettement plus pessimiste que celui fait par les entreprises européennes, qui ne sont que 12 % à craindre de futurs retards de paiement de leurs clients.

Pourquoi un retard de paiement peut être fatal à votre entreprise

Les retards de paiement peuvent être préjudiciables pour votre PME pour de nombreuses raisons. Elles sont notamment synonymes d’une charge supplémentaire de travail. Vous allez en effet devoir prendre votre téléphone et envoyer des relances à vos clients récalcitrants : une série de tâches à laquelle vous n’avez pas forcément beaucoup de temps à consacrer. Et qui représenterait d’ailleurs près de 5 000 CHF d’heures de travail.

Cela va surtout poser des problèmes de liquidité à votre entreprise, en particulier si les sommes engagées sont importantes (entre 30 000 et 150 000 francs suisses selon les spécialistes). Vous risquez donc de vous retrouver dans le négatif, et de devoir puiser dans vos comptes courants pour éviter le pire. Sans compter bien sûr la charge salariale dont vous devez vous acquitter tous les 25 du mois, et les charges sociales qui en découlent.

Les retards de paiement peuvent également vous empêcher d’investir dans le développement de votre PME. Mais aussi représenter un risque financier pour les banques, affectant votre capacité à obtenir des fonds dans ce but. De plus, lorsqu’un chef d’entreprise doit se demander comment il va trouver l’argent nécessaire pour ne simplement pas mettre la clé sur la porte, il lui sera pratiquement impossible de maximiser sa productivité.